Actuallité de l'EPS française :

Impressions et Réflexions du voyage

 

 

 

Premières impressions 

Grâce à la collaboration de M. Paul Boyer, j'ai eu la grande joie sous le ciel vraiment français, de respirer au plus profond de moi-meme, l'air dont j'avais soif depuis longtemps. Du 13 au 19 mars 2000, j'ai donc pu donner suite au projet que j'avais de réaliser une enquête sur la réalité de l'EPS telle qu'elle se pratique actuellement dans un lieu déterminé en France. Bien que brève, cette expérience m'a laissé une heureuse et fortes impressions qui demeure encore en moi, aujourd'hui.

Je suis venu en France, en m'interrogeant d'abord au point de vue pédagogique:

Y-a-t-il un lien précis entre le système de formation des enseignants d'EPS et celui de formation des métiers ou professions d'APS ? Autrement dit, je voudrais savoir quelle est l'efficacité des formations STAPS, plutôt à l'insertion sociale des étudients qu'au produit scientifiques qu'on peut référer à la revue STAPS.

Quel est, aussi, l'apport des STAPS dans l'ensemble des directive données par l'admini- stration nationale en vue de former des citoyens, alors que l'on prône l'intredisciplinalité et la transversalité ?

Quels sont les applications et l'efficacité réelle des projets d'établissement et leur intérêt, pour la pratique effective de l'EPS ? Est-ce qu'une orientation plus professionnelle en STAPS renforcera la pédagogie d'EPS française ? Quel est l'influence des professeurs   d'université sur la décision qui sont prises, finalement, quant au contenu des programmes  d'EPS ?

En définitive, ces nombreuses interrogations convergent vers deux points.

- Quel destin pour l'EPS française ?

- Quelle est l'autonomie, quelle est l'originalité veritable des STAPS dans le monde scientifique universitaire ?

Ces deux interrogations viennent de mes soucis et des travaux que j'ai réalisés au cours de ma carrière professionelle, à la faculté d'éducation, en me spécialisant en histoire d'EPS française ainsi qu'en m'occupant à la formation des enseignants d'EPS japonais, mais surtout, depuis une dizaine d'années, en tant que responsable d'un département de l'Universisté de Kobe dénommé: Expression et Performance Humaine. Celle-ci veut promouvoir une science ambitieuse amalgamant le sport et les arts.

Compte tenu du grand nombre de questions posées, les possibilités de mener une enquête approfondie étaitent forcément limité, par le temps disponible reduit au minimum en raison de la période affairée que constitue la fin de l'année universitaire. Néanmoins, cette tentative me semble très fructueux.

Grâce à l'aide de M. Boyer, j'ai pu mener à bien une visite de divers établissements d'enseignement de la région clermontoise: école primaire, collège, lycée polyvalent, lycée avec classes sport-études, sans oublier la reception à l'UFR-STAPS de l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Sont à ajouter à cette moisson: la visite du Centre Aquatique de Chamalières ainsi que l'interview d'un Conseiller Pédagogique de circonscription.

Bien entendu, je n'oublie pas ma visite à l'UFR-STAPS de l'Université de Paris-Nanterre, pour faire la connaissance de M. Jacques Defrance, ni un dîner pour renouer la vieille amitié avec M. Spivak, ainsi que mon déplacement au Château de Mirville ou j'ai eu le plaisir de me plonger dans l'atmosphère coubertinienne. Il faut avouer, cependant, qu'un rende-vous avec M. Boulongne a été manque. Mon collègue d'olympisme coubertinien est gravement malade.

*

En somme, dans tous les lieux ou je me suis rendu, l'EPS française, scolaire et univer- sitaire m'est apparue orientée dans la bonne direction, en concordance avec le courant productif tel qu'il semble voulu de façon institutionnelle, tout en essayant de demeurer dans le courant général réformateur de l'enseignement scolaire et de la formation. Certes, une manifestation bruyante et colorée des enseignants (16 mars 2000) m'accueilli à mon arrivée à Clermont-Ferrand, alors que je m'était rendu dans un parc où est placée une statut de Blaise Pascal. Mais les cris et slogans me sont apparus comme une demarche réaliste plutôt qu'agressive.

J'y ai entrevu que leurs diverses revandication ont pour but final, tel que leur prospectus dénoncait, de mieux assurer "la totalité (ou bien l'égalité) des enseignements prévues par les textes officiels (et de mettre) en oeuvre des réforme" à laquelle la France a fait son choix d'aborder depuis les années soixant-dizaines, bien que tant de problèmes autour de leurs conditions de travail, de l'insuffisance de leurs moyens pédagogiques, etc. J'avais déjà lu nombreux textes ministeriels essentiels: de HABY, de JOSPIN, de BAYROU, et d'ALLEGRE, désignant diverses conceptions de base: de conseil d'administration, de communaute éducative, de contrat municial, de ZEP, de consultation nationale, ainsi que de projet d'établissement, de rythmes scolaires, etc., et j'ai pu constater que les principe de la réforme pédagogique sont soutenus réellement par ce cortège-là témoignant l'existence de la communauté éducative de ce pays.

 Réflexions dans les milieus scolaires

 A l'école primaire de Montjoly, j'ai pu examiner un cas d'EPS programme sous la résponsabilité d'un maître d'EPS appointeépar la municipalité.

Avec une heure et demie d'EPS en classe par semaine et une heure de piscine assurée par le CEL, les élèves ne me sont pas parus mal lotis. A la différence du cas japonais, ou les élèves ne sortent jamais hors d'établissement pour l'EPS, le rythme de la vie scolaire semble être tenu de cette façon malgré le temps réduit par aller-retour. Le directeur a cependant signalé que l'expérience Guy Drut ( horaires aménagés ), en place pendant deux ans, a été arrêtée cette année, faute de moyens.

A la piscine municipal, très bien equipé et surnommé, en consequence, Centre Aquatique, j'ai pu assister à deux séances d'aprentissage, dirigées par deux professeurs d'EPS expérimentes. A leur côté, toujours dans la bassin olympique, deux moniteurs municipaux à vocation sportive initiaient les enfants d'une école primaire, très actifs, alors que l'institutrice, résponsable, exercait la surveillance au bord de la piscine.

Ici, j'ai manifesté ma surprise en constatant la profondeur de la piscine utilisée: un mètre cinquante au moins sur toute la longeur. Car, sur le critère japonais, elle est un peu trop profonde et dangereuse. Voici, quelques réflexions sur la piscine normale de type scolaire de mon pays. Celles-ci ne seront moins utile pour comprendre un caractéristique japonais des installations sportives foncièrement ancrées dans les établissements d'enseignement.

Presque tous établissements d'enseignement ont une piscine plein air de vingt-cinq mètres de long. En tant que dans l'enseignement d'EPS de 23,944 école primaire, les séances de piscine est normalement à la charge des instituteurs et des institutrices de classe, qui ne sont pas toujours compétents à diriger cette sorte d'activités aquatiques. Ainsi, obsédée par noyade, la profondeur de bassin avait été envisagé formellement depuis longtemps comme nécessaire d'être aussi mineure que les enfants ou les élèves soient assurés de se mettre debout en épaules à surface de l'eau. Plonger en tête est strictement interdit pour éviter accident de coup à la tête, qui avait été réellement survenu plusieurs fois. La piscine scolaire face toujours aux problèmes de securité et d'aménagement. Dans cette condition japonaise, plus il y a de piscine, plus de risque.

Par contre, nous sommes aujourd'hui, au Japon comme ailleurs, dans le courant de Sport pour tous, et les activités aquatique y ont de retentissement parmi les population ayant besoins variés de santé, de réhabilitation, de régénération, ou d'entraînement, etc. L'installation de la piscine municipale s'augmentent donc pour répondre à l'usage quotidien des habitants. Par ailleurs, les piscines privées se développent en exploitant nouveaux marche sportif.

Mais, la piscine scolaire japonaise ne perd point d'importance dans l'enseignement. La séance de natation est aussi courant particulièrement dans le programme d'enseignement estival, et il n'est pas vraisemblable qu'elle se deroule dans une telle piscine agréable avec une telle façon bien contrôlée que j'ai vu au Centre Aquatique de Chamalières.

Le ministère de l'éducation japonais a lancé depuis 1993 le projet général de concentration des installations scolaires et sociales qui a pour objet de construire un centre multi-sportifàa l'usage commune des habitants circonscrits et des établissements d'enseignement agglomérés. D'après le bulletin ministériel sur le résultat de l'année 1996, il y a eu 469 centres de ce type, y compris la piscine intérieure. Je crois que c'est un peu près comme en France que la réalisation d'un projet d'installations sportives au niveau communal se varie, et prend les ans à l'ordre décennie pour accomplir. Le cas de Chamalières sera exceptionnel. Mais revenons tout de suite à mon interview.

A partir de cette découverte, j'ai pu interroger M. Serge Bonnet, conseiller pédagogique de circonscription qui m'a paru très conservé par les charges qu'il assume. Le Conseiller Pédagogique de Circonscription me parait avoir une tâche délicat, mais essentielle. Instituteur spécialisé en EPS, prévus dans les textes par une aide à ses collègues polyvalents. Cela n'est pas toujours facile dans les milieux ruraux. Dans les villes, le travail est présque toujours executé par des moniteurs municipaux. Le Conseiller de circonscription organise aussi, souvent, des sorties et rencontres entre écoles, en dehors du programme scolaire proprement dit. En définitive, dans l'enseignement primaire français, on observe beaucoup de situations variées. La réalisation du projet d'établissement de chaque école dépend beaucoup de la municipalité.

L'EPS en école primaire japonais présente tout un autre aspect. C'est un formalisme que revêt le système d'éducation japonais, dans lequel les apprentissages d'EPS sont développés trois fois par semaine conformément au programme national d'enseignement. Il y a, au Comité d'Education pour chaques collectivités territoriales, un conseiller d'EPS résponsable à donner les informations et à normaliser les pratiques d'EPS de son territoire. Tres rarement, un enseignant pour EPS est nommé pour assumer la tâche exclusive. A partir de l'année 2000, tant de révisions sont prévu à cause de la disposition générale de racourcir l'heure totale d'enseignement primaire, de 1015 heures par an à 945. Les séances d'EPS seront conséquement réduit de 3 fois par semaine a 2.6 . Ce changement vient de mise en oeuvre de la semaine scolaire en cinq jours, excluant tout le samedi, au lieu du régime actuel de deuxième et quatrième samedi exclus.

Collège et Lycées

L'entrée du Collège Teihard de Chardin ne m'était pas inconnue, je avais eu l'occasion de lui rendre une visite, par Internet interposé. Mais, ce matin là, j'ai eu le plaisir d'être accueilli en personne par Monsieur le Principal Lavastre qui interceptait les élèves en retard, en leur demandant la présentation d'une carte.

Ici aussi, j'ai essaye de savoir s'il existait un projet d'établissement s'efforçant d'assurer une liaison APS et EPS avec les autres enseignements. La réponse a été négative, les professeurs d'EPS eux-mêmes travaillant uniquement sur le mode personel. En revanche, Monsieur le Principal s'est félicité de la bonne efficacité "citoyenne" obtenue par l'intermédiaire du coordinateur UNSS.

L'organisation de tournois de gymnastique, de volley-ball et surtout de sorties "Plein air, escalade ... etc..." s'intégrer parfaitement dans le projet d'établissement du collège, dont  l'un des objectifs prioritaires est bien l'éducation au civisme. 

Dans le gymnase de ce collège, j'ai pu jeter un regard rapide sur une leçon d'EPS en courses. La façon dont les activités étaient pratiquées m'a donné l'impression d'une autonomie beaucoup plus importante que celle que je constate dans mon pays, en général. J'ai eu d'ailleurs la même impression un peu plus tard dans le gymnase municipal construit à côté du lycée polyvalent classique, moderne et technique, ou une séance d'EPS se résumait à une initiation et un entraînement au volley-ball et au badminton, dans l'optique de la préparation à l'épreuve d'EPS du Baccarauréat. J'ai donc eu l'occasion d'interroger les deux professeurs d'EPS résponsables des classes au sujet de leur programme de travail ( très détaille sur fiches et tableaux mis à ma disposition ) et de leur procédure d'évaluation des élèves, très sérieuse.

Au Japon il n'y a aucun incidence des réalisations faites en EPS avec l'examen terminal national prévoyant l'accès à l'université. A mon avis, c'est un problème fondamental de la pédagogie japonaise. En fin de compte, l'EPS japonaise ne reconnait que la finalité biologique soit la santé soit la force physique. Puis-je indiquer, en passant, que la conception française de "Motricité" me parraît pouvoir être considéré comme unique. Ne comprend-t-elle pas les éléments biologiques en même temps les éléments culturels ? Au contraire, dans la logique du cercle vicieux de dualisme, bien que l'on affirme que la santé soit à la fois dépendante de l'esprit et du physique, la santé ne réduisait qu'à un phénomène biologique. La valorisation de la seule force physique n'est pas moins aberrante.

La rencontre de Mme le Proviseur du Lycée René Descartes, à Cournon d'Auvergne, ne m'a pas moins intéressé. Ce grand lycée assuré à la fois les formations générales et téchnologiques, avec une section en art appliqué et trois sections de sport-études, dont l'une en Judo, particulièrement performante. Dans l'exposé de Mme le Proviseur sur le projet d'établissement, j'ai cru comprendre que la sportivité peut se transmuer en beauté, et à l'inverse. J'en ai trouvé une illustration dans le plaisir que j'ai éprouve à la vision des oeuvres peintes affichées dans le couloir d'accès au bureau directorial, oeuvres ayant pour motif l'expression esthetique du geste sportif.

Comme pédagogue d'EPS, j'ai rêvé longtemps d'une structure de formation polyvalente à base sportive, au sein de laquelle la sportivité, mot ambigue, serait dompté par la notion de "le bien général des hommes". C'est dans ce contexte que je m'obstiens à penser qu'il y a une spécificité dans une certaine EPS à la française, ce qui m'a été confirmé encore une fois lors de la visite de l'Université Clermont-Ferrand II dite Blaise Pascal.

 Aux UFR STAPS

Au campus des Cézeaux de l'Université Blaise Pascal, je jouis de la conversation avec M. M.-J. Biache, le directeur d'UFR STAPS, à propos de la situation de STAPS dans l'UBP. En parlant, je n'ai pas pu m'empêcher d'identifier la situation de M. Biache à la mienne, parce que j'y constatais que le cas précédent à juste titre se pose dans la totalité  d'une politique de l'université qui a pour ambition de se distinguer en créant le laboratoire d'anthropologie sociale auquel s'affilie la formation stapsienne, quant à la mienne, je cherche à déboucher sur une science humaine avec spécificite reliant les arts et le sport, et ayant la posibilité des études et des recherches de niveau doctoral dans la strategie de l'uni- versité, elle-même ébranlée par la secousse de la politique gouvernementale de passer universités d'Etat à d'autre corps indépendent afin d'épargner le budget national. Il n'est pas ici de discuter le problème proprement japonais sur la politisation de l'université contre son autonomie.

Je voudrais reprendre seulement le propos de ce que je m'apprenais de la possibilité de UFR-STAPS-UBP et de sa vision ouverte pour la formation professionnelle.

Le plus significatif à mes yeux, c'est le puissant support scientifique apporté par le laboratoire d'anthroplogie sociale à l'eqiupe local constitué de jeunes enseignants-cherchers ou agrégés en thèse de l'UFR STAPS, qui est fort conscient de trancher avec les STAPS ailleurs en faisant la choix des thèmes communes de recherche dans la ligne du laboratoire. "Le façonnage du corps et de ses techniques en rapport avec leur construction cognitive par le sujet; l'intentionnalité de l'action dans l'expérience du sujet en situation sportive d'opposition." Cela me donne quelques idées pour la direction de mon département de l'Expression et la Performance Humaines. Si je puis dire de ces thèmes, je les conçois que l'ancienne thèse de M. Mausse pour le technique du corps y est remanié et raffiné par l'analyse bien approfondie.

Gagner l'autonomie scientifique dans une université sera impossible si'il n'y a aucun effort de convier les supports transversals des sciences de base du moins au sein de l'université, encore plus, d'accumuler produits scientifiques appréciables. C'est ce que j'ai constaté par la visite de UFR STAPS de l'Université Blaise Pascal.

 

Pour l'Université de Paris-Nanterre, c'est seulement pour faire la connaissance que j'ai rencontre a M. Defrance et M. Patric qui s'occupaient obligeamment, depuis l'an dernier, d'un stagier japonais, M. Kenji Saito, assistant de mon université. Mais, il n'est pas moin utile de rapporter quelques points sur la realité d'un autre laboratoire STAPS se distinguant en "Sport et culture" et de sa fonction sur le cursus universitaire véhicule de DEUG à Doctorat STAPS.


Vers le caracteristique le plus français

 Pour finir cette comparaison franco-japonaise, mentionné plus haut comme telle qu'elle se trouve de part en part, il convient de mettre ci-après une réflexion générale que je m'inspirais de ce voyage.

Il est bien connu que l'education du Japon avait revêtu des l'époque Meiji un caractère de l'institution napoléonienne. Celle-ci batit un type centralisateur fondamental de l'admini- stration de l'éducation japonaise qui ne cesse peu de s'effacer même aujourd'hui. Ce centralisme s'est survit quoique le pouvoir américaine fut venu démocratiser le système éducatif d'avant la dernière guerre. Or, récemment, le Ministère de l'éducation se remit à faire le pas sur la réforme fondamentale de "décentraliser", si je puis le dire, l'administration locale et départementale, de reviser également les programme nationaux d'enseignement de tous cycles à partir de matérnel et primaire. Voilà encore une fois le Japon semble aller suivre le sillage de la France.

A l'égard de la France universitaire, mon attention était porté au delà des faits nouveaux d'un système, plutôt, à son arrière-plan où le système entier prend corps caractéristique par rapport à celui du Japon. Il s'agit de cultiver et de définir scientifiquement un champs ambigu qui se distingue de l'EPS en l'englobant.

Et cette fois-ci, j'ai vu tantôt à l'école, tantôt à l'université, partout où je me suis rendu, l'épreuve de l'accomplissement du système STAPS sans une ambiguité dans une façon proprement français. Il parait qu'on poursuit à une voie d'autonomie par laquelle les STAPS sont à se mettre à prendre en forme digne de son nom. La France universitaire atteignait enfin les APS qui n'est pas toujours le champs réservé pour pédagogues ou éducateurs et éducatrices. Bien au contraire, le Japon empruntait une solution pragmatique de l'allure anglo-saxone. Il faudra répéter, au fil des dispositions législatives sous le régime d'occupation, le monde universitaire japonais obtint d'emblée nombreux universités d'Etat par chaque grande ville, auxquels s'incorpra ancienne école normale pour s'appeler presque sans exeption la faculté de l'éducation. En outre, l'introduction de l'EP et hygiène obligatoire eut pour effet d'ajouter une négligeable quantité du poste à cet discipline neuf. Ainsi, l'EP japonais d'après guerre facilitait à s'inserrer dans l'université sans se définir scientifiquement, sinon institutionnellement. (*1) Aujourd'hui, le gouvernement japonais exige de les faire l'enjeu politique de reduire fonctionnaires d'Etat..

(*1) La réflexion sur cette réalite d'EPS japonaise en crise pourra lire dans le texte anglais au URL de web-page ci-dessous, si vous voulez visiter:

“Symposium of the Head Office of the JSPE. at Hotel Niigata, 16:30-18:15, October the 7th, 1997. Scientific perspective of Japanese Society of Physical Education, --- Division or/and Unification ? “

http://www.shgshmz.gn.to/shgmax/public_html/jphome/JSPEreport.htm

A partir du visage des STAPS d'aujourd'hui, comment concevons-nous, autrement japonais, l'époque ou l'EPS française universitaire fut institué en annexe de CREPS normalement à la faculté de médecine ? Aucune autonomie scientifique ne fut-elle pas agrée à l'EPS ? Du moins après la guerre, l'EP japonaise fut assuré son siège scientifique qu'est la faculté. Il faut dire que cela fut par hasard, jamais venu de la nécessite scientifique universitaire. Son seule apport universitaire fut l'éducation et la pédagogie. De toute façon, grâce à cette base pédagogique, une societé dite scientifique de l'Education Physique pouvait recruter plus de six mille membre jusqu'aujourd'hui. L'éducation physique ne possède presque jamais sa légitimité sans se tenir à la pédagogie. 

Or, la pédagogie d'aujourd'hui connaît la crise grave depuis lontemps, disons-le phénomène mondial, notre science de l'éducation physique avait besoin de chercher ailleurs son support, non éducatif mais culturel. Ici justement, crois-je, le précepte de Jacques Ulmann a pour le Japon plutôt que pour la France.

"On ne pose pas, comme il conviendrait pourtant de le faire, le seul problème vital pour l'éducation physique. On se demande, par exemple, quelle structure donner à l'éducation physique : ce qui est en admettre à priori la raîson d'être. Si on s'inquiète de sa place au soleil, les préoccupations ne dépassent pas la portée des querelles frontalières de bornage: où s'arrête le domaine du sport ?" (De la gymnastique aux sports modernes, p.405)

Apparamment, au départ, le cas français avait été beaucoup moins favorable que le cas japonais. Mais les STAPS d'aujourd'hui fait sans doute bien mieux que la science d'EP japonais, du moins à l'ordre de légitimité scientifique ainsi que de possibilité professionnelle.

C'est ainsi qu'il y a cinq ans, j'écrivais un article à la revue scientifique d'EP japonaise à propos du cas français de la naissance des STAPS dans le grand courant de la réforme universitaire amorcé depuis 1968, dans lequel je faisais allusion, pour notre société d'EP ignorant sa véritable situation menacée et très délicate dans l'ensemble de l'institution universitaire japonaise, à ne pas se mettre à renouveller indiscrètement son appellation de   l'Education physique aux Sports sans vouloir perdre ses champs proprement gardes sous prétexte de l'issue pédagogique ou ses partages du personnel d'enseignant universitaire. Cet état d'esprit, si je puis le caricaturer figurativement, est comme si l'EPS de nature       d'IUFM veut avaler hardiement les STAPS.

* 

Il est a souhaiter que mes réflexions fussent précisés par les données statistiques. Il se peut, en outre, que les réflexions fussent porté trop à faire allusion de ma situation personnel, plutôt qu'à rapporter de la réalite que j'ai envisagé dans le voyage. A cet égard, ma compréhension pour l'EPS française et des STAPS risquerait de comporter probablement une déclinaison francomaniaque, trop à scandaliser l'EPS japonaise. Il vaut mieux dire que le cas français n'est pas particulier par rapport aux nations dans la sphère de l'Euro. D'ailleurs, le destin de l'EPS parait aller rétrecir dans le monde entier. Je voudrais laisser toutes insuffisances d'écrit à la sage compréhension de lecteurs et lectrices.

Je voudrais poser, pour finir, une petite question aux membres de l'AFRAPS afin de m'affirmer la conception que je ai eu avec le mot APS. Est-ce qu'on peut traduire ce mot comme les activité physique qui ont, par son essence, de la nature sportive, ou bien, comme les activités physiques et, parallèles avec, les activités sportives ? J'insiste les premières jusqu'aujourd'hui, mais quelques collègues japonais veulent prendre les secondes. Lesquelles sont-elles vraies pour vous, les français ? Si vous prennez les premières, comment pourriez-vous définir cette nature du sport, c'est-a-dire, la sportivité ? N'est-ce pas la question posée par Pierre de Coubertin espérant une pédagogie nouvelle au seuil du vingtième siècle ?

 Akitsu, le 10 avril 2000         

Shigeo SHIMIZU             

 


SHIGEO SHIMIZU

Né en 1937
1961 Dissertation à la faculté de Education physique de Tokio Univerité de l'Education: De la gymnastique utilitaire de Pierre de Coubertin
1965 These Maîtrise en pédagogie: Etude sur la genèse de la Méthode naturelle de Georges Hébert
1968 Chargé de cours en EPS à l'Université de Senshu (privée)
1973 Professeur adjoint à la faculté de l'éducation de l'Université de Kochi
1974 Séjours à l'Ecole normale supérieure de l'EPS de Paris
1977 Boursier de gouvernement français à l'Université de Bordeaux II et III
1978 DEA de 3e cycle en l'histoire contemporaine: Etude sur les changement des articles sportifs parus dans la Revue Britannique de 1825 à 1879
1985 Professeur à la faculté de l'éducation de l'Université de Kobe
1986 Introdution de l'histoire de l'éducation physique moderne en France, 319 p. Ed. Humaido, Tokio
1986 Secrétaire général du Comité d'organisation de l'ICOSH-Séminar Kobe
1987 Editorial report: Civilization in Sport History, the Official Report of ICOSH-Seminar Kobe
1987 L'actualité de Pierre de Coubertin, du point de vue de la pédagogie scolaire et son application à la mentalité asiatique, Rapport du symposium international de Pierre de Coubertin, Lausanne, p.105-116
1988 Pierre de Coubertin and Development of New Education in 20th Century, Seoul Olympic Scientific Congress (abstract)
1990 Teaching Olympism in Japanese Primary School Reader before 1945, the Official Report of ICOSH-Seminar Sarajevo, p.113-133
1995 Sports Humanism to an Initiator: Pierre de Coubertin (1863-1937), historical reflexion and its relevance, Proceedings of FISU/CESU Conference, p.34-37
1997 Docteur en pédagogie (Univ. Tsukuba)
1998 La sportivité et la pédagogie contemporaine, histoire de théories de l'éducation physique et sportive en France, 2 vols. 99 et 864 p. Libr. Shiho Tosho, Yokohama

(Répertoire de 20 livres et 40 articles écrits en japonais sont éliminés)